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Date : 23-05-2022 14:47:08
VRAI OU FAUX
Une jeune fille "très maigre, aux yeux torturés", se réfugie dans une voiture et murmure deux mots : "Aidez-moi." Depuis deux mois, la scène est fixée dans la mémoire de Konstantin Gudauskas, l'homme qui se trouvait au volant. Ce militant des droits de l'homme kazakh, exilé depuis 2019 et habitant de Boutcha (Ukraine), a réussi, grâce à son passeport étranger, à évacuer 203 personnes de cette ville martyre et de ses environs, comme il l'a révélé au Monde. Parmi elles, au moins 17 victimes de viols sous l'occupation russe, dont cette adolescente d'une quinzaine d'années. "Elle a passé dix jours emprisonnée dans un sous-sol. Il n'y a pas un seul jour où elle n'a pas été violée", assure-t-il à franceinfo.
Les récits de témoins comme Konstantin Gudauskas, de psychologues et d'enquêteurs attestent de l'ampleur des atrocités commises par des soldats russes en Ukraine. En plus de l'horreur des exécutions de civils, le viol est employé comme une "stratégie" par les forces occupantes, a accusé la procureure générale d'Ukraine, Iryna Venediktova. "Un mensonge", aux yeux du Kremlin. Depuis le 1er avril, "nous avons reçu 800 appels, la plupart ayant subi un viol", rapporte auprès du Monde la commissaire aux droits de l'homme du Parlement ukrainien, Lyudmila Denisova. Sur les réseaux sociaux, la défenseure des droits humains rapporte plusieurs cas précis de viols, commis notamment
Arrêtons notre Géopolitique de merde! J'ai envie de vomir
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