Librement inspiré de la pièce de théâtre Pourquoi mes frères et moi on est parti… de Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre.
Nour a 14 ans. Il vit dans un quartier populaire au bord de la mer. Il s'apprête à passer un été rythmé par les mésaventures de ses grands frères, la maladie de sa mère et des travaux d'intérêt général. Alors qu’il doit repeindre un couloir de son collège, il rencontre Sarah, une chanteuse lyrique qui anime un cours d’été. Une rencontre qui va lui ouvrir de nouveaux horizons...
A Propos du film :
Adaptation d'une pièce
Mes frères et moi est adapté de la pièce de théâtre "Pourquoi mes frères et moi on est parti…" de Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, que Yohan Manca avait montée et jouée à l’âge de 17 ans. Le réalisateur confie : "Il s’agissait de quatre monologues dits par quatre frères. Il y avait notamment le thème de la rencontre d’un personnage avec l’art alors que rien ne le prédestinait à ça. Cette idée correspondait avec ce que je vivais alors."
Un film universel
Yohan Manca a fait le choix de ne jamais nommer le lieu de l'histoire de Mes frères et moi, pour que le spectateur ait l'impression que le film puisse se passer n’importe où. Il précise : "Les personnages principaux n’ont pas d’accent ou très peu. L’idée est qu’il ne faut rien ancrer de reconnaissable, de typique. Je ne recherche pas le pittoresque. Je cherchais l’universalité, afin que le film soit assimilable à n’importe quelle banlieue du monde. Il se trouve que mes héros sont d’origines maghrébine par leur mère et italienne par leur père, parce que j’avais envie de faire jouer ces acteurs-là."
Casser les clichés
Yohan Manca voulait s'éloigner de l’image véhiculée par les chaînes d’infos montrant constamment ces territoires sous le prisme de la dangerosité : "Mon parti pris était de montrer ce qu’il y a de beau et de romanesque dans ces territoires-là. Donc il n’était pas question de filmer à l’épaule et en numérique, afin d’éviter de donner une sensation de tournage en urgence au cœur d’un endroit qu’on montre en permanence hostile, voire en guerre. J’ai opté pour une caméra sur pied, un point de vue doux, affirmé, et j’ai utilisé la chaleur de la lumière du sud, restituée par la pellicule, le 16 millimètres."
Références de prestige
Yohan Manca avait pour référence le inéma italien de Federico Fellini, qui a montré les banlieues de manière sublime alors que leur contexte social était dur. "Les Nuits de Cabiria par exemple montre un Rome étrange, dans la zone. C’est beau et cruel. Je pensais aussi à Affreux, sales et méchants d’Ettore Scola, pour cette manière sans foi ni loi de vivre la misère absolue, le bidonville atroce, et pourtant il y a de la grande beauté. La pellicule rend pour moi l’image universelle. Ça draine l’idée de quelque chose qui imprime de façon organique, atemporelle, une histoire."
Pour les personnes désirant venir pour ce film, début 17 h 45 fin au alentour de 19 h 35 dans la salle 3 pensaient à arriver un peu à l avance pour ceux qui ne connaissent pas et pour ceux que ça intéresse petit échange autour du film et convivialité autour d un verre au bar de l Utopia à la sortie
J'ai des tickets à 5 € pour la séance qui est à cette heure à 7 € n'hésitez à me demander sauf réserve qu il m en reste