Bonjour,
J'ai visionné avec grand plaisir ce week end l'exposition, pour l'instant virtuelle, "Bordeaux-les-bains. Les bienfaits de l'eau. 18e-20e siècles" des archives de Bordeaux métropole, aimablement proposée par Nathapop (https://bordeaux.onvasortir.com/bordeaux-les-bains-3633681.html).
Ceci m'a donné envie de voir s'il y en avait d'autres proposées par des musées bordelais.
Aussi,
je vous propose un avant gout virtuel de l'exposition
"A la table d'un collectionneur -
Histoire de la porcelaine de Bordeaux "
proposée par
le musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux :
https://exposition-porcelaine.madd-bordeaux.fr/
et pour compléter cette visite virtuelle, voici la présentation qui en est faite par le commissaire de l'exposition :
https://www.youtube.com/watch?v=MB87IN4Mf0I&t=13s
descriptif de l'exposition sur le site du MADD :
Le musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux poursuit son cycle d’invitations à un collectionneur en accueillant, dans l’hôtel de Lalande, la riche collection de porcelaine de Bordeaux d’un amateur bordelais. L’exposition évoque l’histoire éphémère mais incroyablement féconde de la manufacture des Terres de Bordes. Malgré une durée de vie très brève – et une période de production plus courte encore –, la manufacture des Terres de Bordes, fondée par la famille Verneuilh en 1781, produisit, en effet, des milliers de pièces, dont les décors colorés et plein de fantaisie peuplaient les tables bordelaises à la veille de la Révolution.
L’exposition souligne les proximités formelles et esthétiques qui existent entre la fabrique bordelaise et les autres manufactures qui fleurissent en France et en Europe dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Elle propose ainsi un éclairage nouveau sur certaines pièces jusque-là attribuées à Bordeaux.
Cette manifestation est également l’occasion de revenir sur les arts de la table à cette période, en s’interrogeant sur les modes et coutumes, sur ce qui était servi à la table des élites bordelaises, sur la façon dont elles dressaient la table et plus largement sur ce que ces pratiques disent de l’aristocratie et de la bourgeoisie négociante de l’époque.