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Le festival de graffiti Mur du Souffle revient à Bruges pour trois jours de peinture en direct avec douze artistes invités : ateliers, danse, dédicace, tattoo, DJ set et d’autres surprises vous attendent pour cet évènement gratuit et solidaire qui lutte contre la Mucoviscidose.

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L’association Mur du Souffle organise la 5ème édition de son festival caritatif dédié au graffiti pour combattre la mucoviscidose. Un rendez-vous métropolitain, reconnu et attendu des festivaliers comme des artistes, qui contribue grandement à la présence de l’art dans la ville. 

À deux pas du parc Ausone, dans un lieu habituellement fermé au public — un pont de huit mètres de haut, devenu un spot incontournable du graffiti girondin —, plus de 400 m² de fresques seront réalisés en direct sous vos yeux.

Les adultes, eux, pourront discuter avec les artistes, se poser à l’espace détente ou goûter la restauration antillaise et bio.

Et pour que tout le monde y trouve son compte, il y a aussi de la musique. Des DJ sets rythment les trois jours, créant une ambiance conviviale et joyeuse.

L’endroit se transforme en grande cour de récréation, où les générations se mélangent autour de l’art urbain.

Une sortie qui change des habitudes

Aller à Bruges pour un festival peut sembler surprenant, mais c’est justement ce qui fait son charme. On sort du centre de Bordeaux, on prend le tram ou le vélo, et on découvre un événement ancré dans la vie locale. Le cadre du parc Ausone, avec ses grands espaces, permet de profiter tranquillement des fresques et des animations sans se sentir à l’étroit.

Et puis, voir un graffiti naître sous les bombes de peinture, ça n’a rien à voir avec une expo classique. On sent l’odeur, on entend le geste, on voit les couches de couleurs s’accumuler. C’est vivant, brut, et ça parle à tout le monde.

Au programme :

• Graffiti en live par des artistes de renommée internationale
• DJ sets pour rythmer les journées
• Ateliers créatifs gratuits pour petits et grands
• Animations & surprises
• Expositions, danse, séances de dédicaces, tatouages flash…

Entrée libre. Tout public.

Les artistes invités :

Jean Rooble : Réputé pour son hyperréalisme saisissant, Jean Rooble transpose à la bombe l’émotion du portrait photographique. Chaque détail de ses visages interpelle, chaque regard nous fixe avec force. Une signature majeure du graffiti français.

Stoul : Icône féminine du street-art graphique et engagé, Stoul développe un univers coloré, stylisé, mêlant figures féminines, art abstrait et motifs futuristes. Son travail est à la croisée de la pop culture, de l’architecture et du manifeste urbain.

Loraine Motti : aborde le thème récurrent du paysage, interprété de manière onirique et rythmé par des choix de couleurs décalées. Elle s'inspire de représentations primaires ou anciennes dans les Arts, des compositions égyptiennes en passant par la tapisserie du Moyen Âge, jusqu'aux figurines « alebrijes » mexicaines.

XZXZ : Artiste sérigraphe et peintre autodidacte, son processus artistique est basé sur la photographie. Il transmet ses valeurs qui sont l’amour, la paix, l’équité, le respect de l’autre et de la Terre. Son but n’est pas de dénoncer le négatif mais plutôt de montrer le positif. Fortement influencé par les années 70, il s’inspire des formes, couleurs, et typographies de cette période.

Kilat : Si sa peinture est délibérément figurative et narrative c’est que les sujets que traite Kilat sont nourris par le monde, l’humain, la société, sa vie et son environnement. Indissociables de ses oeuvres, ses personnages en sont l’alphabet et la marque de fabrique : la « Kilat touch »

Eno : Ecrit des graffitis depuis près de trente ans et son travail a contribué à ce que l'on considère aujourd'hui comme l'origine du graffiti en Italie. Naples était son repaire. « Je suis né et j'ai grandi dans une jungle de béton immaculée mais sans âme. Je lui redonne vie ».

Lilee Imperator : Inspirée par les mondes imaginaires, le sacré et le cosmos, Lilee Imperator crée des fresques mystiques et oniriques où les formes organiques côtoient les symboles. Une invitation à ralentir, contempler, rêver.

Migwel : Julien Migwel fait ses premières armes dans le graffiti, à une époque où le mot street-art n’existe pas. Installé à Bordeaux, il intègre le collectif Skinjackin qui influence son style vers un univers cartoon, coloré et absurde.

Remy – Jone - Fooze et Blade : Collectif de graffeurs Bordelais, ils réaliseront deux murs à quatre mains dans un style sauvage conforme à la grande tradition du graffiti !

De l’Art pour donner du Souffle

Au-delà de la performance artistique, le festival porte un message fort. En soutenant la lutte contre la Mucoviscidose, Mur du Souffle donne à cet événement une dimension profondément humaine.

Les œuvres créées pendant le festival seront ensuite proposées à la vente sous forme de photos en éditions limitées sur le site de l’association

100 % des bénéfices sont reversés à la recherche médicale et à l’aide aux patients.