Satire féroce sur le pouvoir et l’ambition, à la fois comique et terrifiante, “Hot House” est une œuvre de jeunesse. Harold Pinter y explore avec un humour kafkaïen, le danger permanent inhérent au langage et les comportements qui en résultent (paranoïa, aliénation, sado-masochisme, schizophrénie…).
Les personnages de “Hot House” sont les cadres d’une institution bureaucratique non définie. Des patients, que l’on ne voit jamais, sont nommés par des numéros matricules. Dans une lutte intestine pour le pouvoir, les protagonistes, en professionnels névrosés, jouent jusqu’à la lie cette anti-fable, où le comique va de pair avec la cruauté.