CONFéRENCE // HISTOIRE L'ART //
Deuxième chapitre de son nouveau cycle de conférences
ART : UNE HISTOIRE DE LA VIOLENCE
Chapitre 2 : L’objet humilié
Les institutions de l’art sont fatiguées,
leurs fondations idéologiques et morales se fissurent.
Les œuvres sont des fossiles, des réfugiés politiques,
des otages diplomatiques ou des cellules dormantes qui menacent d’imploser.
Toute collection est redevable d’une forme d’impérialisme.
Détruire ou protéger, hier ou aujourd’hui, c’est toujours dominer.
L’art a des ennemis partout, notamment en son sein.
Au milieu de ces colères et rappels légitimes,
point de vue circonstancié de quelques objets concernés.
Avec la collaboration de Coline Davenne
Qui est Guillaume Dessanges ?
Il est un critique d’art et commissaire d’exposition.
Il dirige Work Method, structure indépendante de production basée à Paris. Il a coordonné les activités artistiques des Laboratoires d’Aubervilliers (2001-2007).
Il a développé plusieurs projets de conférences (Le Côté obscur de la forme, Une Histoire de la performance en 20 minutes, Signs and Wonders, Vox Artisti, his master’s voices) et des lectures.
Il a été commissaire invité au Plateau FRAC Île-de-France οù il a curaté la série Érudition concrète (2009-2011).
Il a organisé plusieurs expositions en France et à l’international, dont : L’Ennemi de mon ennemi avec Neïl Beloufa (Palais de Tokyo, Paris, 2018), L’esprit français, Contre-cultures, 1969-1989 avec François Piron (la maison rouge - Fondation Antoine de Galbert, Paris, 2017), Poésie Balistique (La Verrière - Fondation d’entreprise Hermès, Bruxelles, 2016), Ma’aminim (the believers)(Prague tranzitdisplay, 2015), Une exposition universelle (section documentaire) avec Michel François (8e Biennale d’Art Contemporain, Louvain-la-Neuve, Belgique, 2013), Escape Plans avec Michel François (solo show) (SMAK, Gand, 2009-2010), Intouchable avec François Piron (Villa Arson, Nice, 2006 et Museo Patio Herreriano, Valladolid, 2007).
Il a enseigné à l’École des Beaux-Arts de Paris-Cergy
et à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Il enseigne actuellement à l’École des Beaux-Arts de Lyon.
Pourquoi ce cycle de conférences ?
Art : une histoire de la violence
De la même manière que les théories du chaosexpliquent
que la stabilité apparente du réel
cache un enchevêtrement de flux contradictoireset de collisions invisibles,
l’histoire de l’art n’est pas une ligne continue.
Voire, pas une ligne tout court.
Plutôt, un vortex, où s’entrechoquent de cruels intérêts idéologiques,
économiques, politiques et personnels.
Voilà où j’en étais de mes réflexions
quand le Capc m’a invité à imaginer une nouvelle conférence.
Et voici ma réponse :
non pas une conférence mais un cycle,
avec l’envie de raconter,
chapitre après chapitre,
une histoire de l’art selon un scénario à la fois paranoïaque et réaliste.
Une histoire de l’art moderne et contemporain complotiste,
saisie à travers ses rapports de force, ses légitimations d’intérêts cachés,
ses mécanismes hégémoniques.
Une histoire illustrée de manœuvres et de tactiques,
de conquêtes et d’annexions,
d’alliances contre-nature et de trahisons, de spoliations et de corruptions.
Durée : 1 h
Gratuit
Le nombre des places est limité
Réservation conseillée auprès de Romaric Favre :
contact : r.favre@mairie-bordeaux.fr