La fonderie de Bernos-Beaulac (Gironde), près de Bazas, est l’un des trésors du patrimoine sud-girondin. Aux commandes, on retrouve Anny, véritable fondue de ce domaine.
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Plus de 1.000 ans d’histoire
Arrivée avec son mari en 2015 à Bernos-Beaulac, Anny est tombée dans le milieu de la fonte par amour pour Alain Adin, dernier fondeur de fonte traditionnelle d’Europe. Mais Alain est décédé en 2016, laissant Anny seule aux commandes de la fonderie de Beaulac.
« Ce site a plus de 1.000 ans d'histoire et la fonderie date de 1838, souligne-t-elle. On a toujours coulé de la fonte au bord du Ciron. Cinq forges existaient mais seule Beaulac a subsisté car elle avait un haut-fourneau. Il y avait sur place du minerai de fer, du bois pour alimenter le fourneau et de l'eau. Étienne Gaulin, maître de forge, a eu l'autorisation de construire ce haut-fourneau et Élie Darquey, en 1845, a pu construire une fonderie de fonte deuxième fusion. La fonderie de Beaulac a été en activité jusqu'en 1997. »
Les 13 métiers de la fonderie
Alain Adin, lui, était tombé dedans dès son plus jeune âge. « Fils et petit-fils de fondeur, il a appris les 13 métiers de la fonte et il perpétuait la fonderie du XVIIe siècle sans produit chimique. Il travaillait la matière première et tout était régénéré », dit Anny, intarissable sur cet art.
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Si vous souhaitez en savoir plus et vous plonger dans cet univers passionnant et méconnu, allez à la rencontre d’Anny du mardi au dimanche à partir de 15h à la fonderie de Bernos-Beaulac.
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